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quarta-feira, 3 de outubro de 2018

NOTICIAS DO MOVIMENTO ESPÍRITA. 04-10-2018.

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http://www.noticiasespiritas.com.br/2018/OUTUBRO/04-10-2018.htm

Louis Figuier.




Louis Figuier (15 de fevereiro de 1819 - 8 de novembro de 1894) foi um cientista e escritor francês. Ele era sobrinho de Pierre-Oscar Figuier e tornou-se professor de química na L'Ecole de pharmacie de Montpellier.

Carreira
Figuier tornou-se Doutor em Medicina (1841), agrégé de farmacologia , química (1844–1853) e física e obteve seu doutorado em (1850). Figuier foi nomeado professor da L'Ecole de Pharmacie de Paris depois de deixar Montpellier. Em sua pesquisa, ele se viu oposto a Claude Bernard ; Como resultado desse conflito, ele abandonou sua pesquisa para se dedicar à ciência popular. Ele editou e publicou um anuário de 1857 a 1894 - L'Année scientifique et industrielle (ou Exposé annuel des travaux ) - no qual compilou um inventário das descobertas científicas do ano (foi continuado após sua morte até 1914). Ele foi o autor de numerosos trabalhos de sucesso:Les Grandes invenções anciennes et modernes (1861), Le Savant du foyer(1862), La Terre avant le déluge (1863) ilustrada por Édouard Riou , La Terre et les meros (1864), Les Merveilles de la science (1867–1891) .
Influenciada pelas Evidências Geológicas da Antiguidade do Homem, de Charles Lyell , de 1863, a segunda edição de 1867 de La Terre avant le déluge abandonou o Jardim do Éden, mostrada na primeira edição, e incluiu ilustrações dramáticas de homens e mulheres selvagens usando peles de animais. empunhando machados de pedra. [1]
Convulsionários confinados na Bastilha. Gavura do século XVIII.
Imagem/fonte:
Salão parisiense com pessoas praticando três variações das mesas girantes com um anel, uma mesa e um chapéu.[1] (L'Illustration, 1853)
Eixo Monumental. Brasília, DF
Foto:  Ismael Gobbo
Flor. Brasília, DF. Foto Ismael Gobbo.
Richard Simonetti
(l0-10-1935 / 03-10-2018)
  A adoração de Mamon. Óleo sobre tela por Evelyn De Morgan.
Dama da Caridade em pintura de Jean-Baptiste Greuze.

Parabéns Hyppolite Léon Denizard Rivail (Allan Kardec) pelo seu aniversário

Hoje comemoramos a data de nascimento de Hippolyte Léon Denizard Rivail (Allan Kardec), ocorrido na cidade de Lyon, França, no ano de 1804. Ao célebre codificador do Espiritismo toda nossa gratidão pelo que fez e continua fazendo em prol da  humanidade.

Allan Kardec
Lião (França): 03-10-1804 /  Paris (França):  31-03-1869
Gravura cedida por Charles Kempf, Belfort, França.

Artigo inédito por Charles Kempf- Belfort- França. Homenagem a Allan Kardec e sua esposa Amélie. La petite Louise, fille adoptive d’Hyppolite Léon Denizard Rivail et d’Amélie Boudet.A pequena Louise, filha adotiva de Hyppolite Léon Denizard Rivail e de Amélie Boudet (Textos em francês e português)

Beaucoup de spéculations ont été émises sur la question : pourquoi Hyppolite Léon DenizardRivail et Amélie Boudet n’ont pas eu d’enfants, y compris l’affirmation qu’ils auraient conclu un pacte d’abstinence.
Les documents originaux retrouvés ces derniers temps nous éclairent sur cette question.
Tout d’abord, leur mariage date du jeudi 9 février 1832. À cette date, Hyppolite avait 27 ans et Amélie 36 ans, ce qui était beaucoup pour l’époque. Ensuite, à l’époque de leur Mariage, Hyppolite était « soldat au soixante et unième Régiment d’Infanterie de ligne en garnison à Rouen, Département de la Seine inférieure ».
Leur contrat de mariage ne compte aucune mention d’un éventuel pacte d’abstinence.
Dans une lettre d’Hyppolite adressée à Amélie, datée du 20 août 1834, après un voyage d’Hyppolite de Paris à Lyon en voiture à cheval, rendant visite à sa tante paternelle Reine Matthevot (née Rivail), il parle « des agréments du voyage » : « j’ai eu pendant la plus grande partie de la route le plaisir d’avoir dans la voiture un enfant d’un an qui par ses cris et ses odeurs nous a donné une petite répétition du coche et m’a fait jouir par avance des charmes de la paternité ; »
Il n’y a donc aucun doute qu’Hyppolite et Amélie envisageaient la paternité, mais la nature ne leur a probablement pas permis d’avoir un enfant naturel.
Mais dans une autre lettre d’Hyppolite à Amélie, datée du 23 août 1841, alors qu’Hyppolite était à nouveau à Lyon pour les obsèques de sa tante Reine Matthevot, il écrit : « Embrasse bien partout ma petite Louise dont l’écriture m’a fait beaucoup de plaisir. »
Dans une lettre du 9 octobre 1841, de Paris à Château du Loir (lieu de résidence des parents d’Amélie où Hyppolite et Amélie séjournaient souvent), Hyppolite écrit : « embrasse pour moi ma petite Louise. »
Dans une autre du 12 octobre 1841, Hyppolite écrit plus spécifiquement : « Je voulais consulter Mariette ce matin pour savoir ce qu'il faudrait faire pour Louise en cas de difficulté, mais elle n'est pas rentrée depuis 2 jours ; je sais bien où elle est mais c'est un peu loin ; et il serait difficile pour ne pas dire impossible de l'avoir à temps. Si pourtant il survenait quelque chose écris le moi de suite en m'envoyant des cheveux et je consulterai.En attendant il faut je crois bien veiller à ce qu'elle ne prenne pas d'humidité ; cela lui est comme tu le sais très contraire. » Cette lettre est remarquable, car elle prouve qu’Hyppolite et Amélie consultaient à Paris une « somnambule » dénomméeMariette, notamment lors de problèmes de santé, et qu’ils utilisaient même des cheveux, envoyés par lettre, pour aider la somnambule dans la psychométrie. On comprend mieux pourquoi Allan Kardec a écrit plus tard que le Magnétisme a ouvert la voie au Spiritisme. Par ailleurs, cette lettre indique une santé fragile de la petite Louise.
Enfin, dans une lettre du 15 août 1842, d’Aix la Chapelle à Château du Loir, Hyppolite est bien plus spécifique : « J’ai appris avec bien du plaisir que Louise travaille bien qu’elle avance dans la lecture et l’écriture ; j’ai été bien content de sa petite lettre ; j’espère qu’elle pourra lire la mienne toute seule. Quant au calcul, il ne faut pas le négliger ; mais à défaut de l’arithmomètre, il faut se servir de jetons ; tu ne dois pas manquer d’en avoir dans les boites à jeu. Un excellent exercice et qu’elle doit commencer à pouvoir faire, c’est de donner à des jetons ou à des fiches d’une couleur particulière une valeur de 10 ou de 100. Ainsi pour faire 345 on mettra 3 jetons de 100, 4 de 10 et 5 de 1. Soit comme ci-après + + + 0 0 0 0 1 1 1 1 1. Il faut l’exercer soit à lire les nombres ainsi composés, soit à en composer elle-même. Mais bien entendu qu’il faut commencer par de petits nombres et ne monter que graduellement. Quand elle sera bien familiarisée avec cet exercice, il faudra y appliquer les chiffres, et lui faire comprendre que les chiffres de la 1èrecolonne à droite valent autant d’unités, que ceux de la 2èmecolonne valent autant de dizaines ou de jetons de 10 etc. Il faudra l’exercer, en voyant un nombre écrit en chiffres, à le composer avec des jetons, et réciproquement. »
On voir clairement le « professeur » appliquer les méthodes pédagogiques de Pestalozzi qu’il avait améliorées et complétées !
Le 22 octobre 1843, Hyppolite mentionne dans une lettre à Améliede Paris à Château du Loir : « Ci joint un petit mot pour Louise. » Nous n’avons malheureusement pas l’original de ce petit mot qui a été remis par Amélie à Louise. Le 6 novembre 1843, Hyppolite écrit à Amélie de Paris à Château du Loir : « Embrasse pour moi ma bonne petite Louise et dis-lui que j'ai été très content de sa lettre ; je l'ai montrée à plusieurs personnes qui en ont été très satisfaites. »
On trouve d’autres éléments dans une lettre du 16 septembre 1844, de Paris à Château du Loir, où Hyppolite parle du lit de Louise dans leur résidence à Paris, et où il écrit : « Quant à Louise je pense qu’elle s’en donne comme il faut ; je la prie de faire mes compliments à ses poules que j’embrasse de tout mon cœur, ainsi qu’elle. » On imagine bien la petite fille vivace, dans la campagne, à Château du Loir, s’occupant de la bassecour des parents d’Amélie. Le 27 septembre 1844, Hyppolite écrit : « Adieu ma chère embrasse bien pour moi ma bonne petite Louise qui je pense s’amuse de tout son cœur. »
Ces lettres ne laissent dont aucun doute sur le fait qu’Hyppolite Léon DenizardRivail et Amélie Boudet ont élevé et éduqué une petite fille, prénommée Louise, probablement adoptive, et à laquelle ils avaient donné le second prénom de Jeanne Louise Rivail (née Duhamel), mère d’Allan Kardec.
Mais cette joie allait être de courte durée. Le 29 septembre 1845, de Paris à Château du Loir, Hyppolite écrit à Amélie : « Comme tu me mandais que si tu ne m’écrirais pas c’est que Louise continuerait à mieux aller, j’espère donc que le mieux se sera soutenu : je conçois tout ce que cela doit te donner de tourments et de fatigues, au lieu de prendre le repos dont tu avais tant besoin. » Les difficultés de santé de la petite Louise semblaient s’aggraver.
Amélie était ensuite rentrée à Paris avec la petite Louise, et c’est dans une lettre du père d’Amélie (qui s’est désincarné le 6 juillet 1847 à 79 ans) à Amélie, du 6 décembre 1845, que l’on apprend le décès de la petite Louise : « Je n’ai pas attendu pour te plaindre, ma chère Amélie, le malheureux événement que m’annonce ta dernière ; d’après ce que tu nous avais écrit et ce que Mad. Gendron nous avais dit, je m’attendais chaque jour à recevoir cette mauvaise nouvelle : il est bien triste et bien malheureux de quitter la vie quand on ne fait que commencer à en jouir, tandis que d’autres qui ont parcouru une longue carrière pourraient sans autant de regrets la terminer : comme tu me le dis il n’est pas dans la nature de l’homme d’être parfaitement heureux, il faut nous contenter de la portion qui nous est départie. Je conçois combien cela a dû affecter M. Rivail, je désire bien apprendre son rétablissement. »
Nous avons consulté les archives en ligne de l’état civil reconstitué de Paris, mais qui sont classées par nom, et n’avons trouvé de trace ni de Louise Rivail, ni Duhamel, ni Boudet décédée à cette époque. Une recherche par date est nécessaire, et peut-être possible dans les microfilms. Cela permettra d’éclaircir quel était le vrai nom de cette petite fille, probablement adoptive.
Cet épisode nous éclaire sur la trajectoire difficile d’Hyppolite Léon DenizardRivail et d’Amélie Boudet dans la période avant l’observation du phénomène des tables tournantes, en mai 1855, qui lui fit déclarer, dans les Œuvres Posthumes : « Ce fut là, pour la première fois, que je fus témoin du phénomène destables tournantes, sautantes et courantes, et cela dans des conditionstelles que le doute n'était pas possible. J'y vis aussi quelques essais trèsimparfaits d'écriture médiumnique sur une ardoise à l'aide d'unecorbeille. Mes idées étaient loin d'être arrêtées, mais il y avait là un faitqui devait avoir une cause. J'entrevis sous ces futilités apparentes etl'espèce de jeu que l'on se faisait de ces phénomènes, quelque chose desérieux et comme la révélation d'une nouvelle loi que je me promisd'approfondir. »
Les spirites connaissent la suite : l’œuvre magistrale de la Codification Spirite, d’Allan Kardec, qui bénéficie aujourd’hui, après plus d’un siècle et demi, de dizaines de millions d’admirateurs de par le monde, qui a à la fois ouvert tout un domaine de recherches scientifiques sur le monde spirituel, et consolé tant de cœurs meurtris.
Merci infiniment Allan Kardec, merci infiniment
Amélie Boudet !
TEXTO EM PORTUGUÊS
A pequena Louise, filha adotiva de
Hyppolite Léon Denizard Rivail e de Amélie Boudet
Houve muitas especulações sobre a questão: porque Hyppolite Léon Denizard Rivail e Amélie Boudet não tiveram filhos? Até mesmo a afirmação de que teriam concluído um pacto de abstinência...
Os documentos originais encontrados recentemente lançaram luz sobre essa questão.
Em primeiro lugar, o casamento deles data de quinta-feira, 9 de fevereiro de 1832. Naquele dia, Hyppolite tinha 27 anos e Amélie 36 anos, o que era muito para a época. Também, na época de seu casamento, Hyppolite era "soldado do 61º Regimento de Infantaria de Linha, guarnecido em Rouen, Departamento do Sena Inferior".
Seu contrato de casamento não menciona nenhum pacto de abstinência.
Em uma carta de Hyppolite dirigida a Amélie, datada de 20 de agosto de 1834, depois de uma viagem de carruagem de Paris a Lyon,onde Hyppolite ia visitar sua tia paterna Reine Matthevot (nascida Rivail), ele fala “das comodidades da viagem": "Na maior parte do caminho, tive o prazer de ter a companhia de uma criança de um ano no carro que, por seus gritos e cheiros, nos ofereceu uma pequena repetição da tarefa e me fez desfrutar antecipadamente dos encantos da paternidade;"
Não há dúvida de que Hyppolite e Amélie consideraram a paternidade, mas a natureza provavelmente não lhes permitiu ter um filho natural.
Mas em outra carta de Hyppolite a Amélie, datada de 23 de agosto de 1841, quando Hyppolite estava novamente em Lyon para o funeral de sua tia Reine Matthevot, ele escreveu: "Abrace bem a minha pequena Louise, cuja escrita me fez muito prazer."
Em uma carta de 9 de outubro de 1841, de Paris a Château du Loir (lar dos pais de Amélie, onde Hyppolite e Amélie costumavam ficar de veraneio), Hyppolite escreve: "Beije minha pequena Louise por mim."
Em outra de 12 de outubro de 1841, Hyppolite escreveu mais especificamente: "Eu queria consultar Mariette esta manhã para saber o que se deveria fazer por Louise em caso de dificuldade, mas ela não retornou há dois dias; eu sei onde ela está, mas é um pouco longe; e seria difícil não dizer impossível vê-la a tempo. Se, no entanto, alguma coisa acontecesse, escreva-me logo enviando-me cabelos e eu a consultarei. No intervalo, penso que se deve cuidar para que ela não tome chuva; como você sabe, seria prejudicial para ela."Esta carta é notável, porque mostra que Hyppolite e Amélie consultavam em Paris uma "sonâmbula" chamada Mariette, especialmente em caso de problemas de saúde, e que utilizavam até cabelos, enviados por carta, para ajudar a sonâmbula na psicometria. Entendemos melhor porque Allan Kardec escreveu mais tarde que o Magnetismo abriu o caminho para o Espiritismo. Além disso, esta carta indica uma saúde frágil da pequena Louise.
Finalmente, numa carta de 15 de agosto de 1842, de Aachen a Château du Loir, Hyppolite é muito mais específico: "Aprendi com prazer que Louise trabalha bem à medida que avança na leitura e na escrita. Fiquei muito feliz com a sua pequena carta. Espero que ela possa ler a minha sozinha. Quanto ao cálculo, não deve ser negligenciado; mas na ausência do aritmômetro, é necessário usar fichas; você deve ter certamente nas caixas de jogos.Um exercício excelente e que ela deve começar a ser capaz, é de atribuir às fichas aos cartões de uma determinada cor um valor de 10 ou de 100. Assim, para fazer 345, precisa colocar 3 fichas de 100, 4 de 10 e 5 de 1. Ou seja, como segue + + + 0 0 0 0 1 1 1 1 1. Deve exercê-la ou a ler os números assim compostos, ou a compor outros ela mesma. Mas é claro que precisa começar com números pequenos e aumentar apenas gradualmente. Quando ela estiver bem familiarizada com este exercício, será preciso utilizar os algarismos, e fazê-la entender que os algarismos da primeira coluna a direita valem tantas unidades, os da segunda valem tantas dezenas ou fichas de 10 etc. Será necessário exercê-la, vendo um número escrito em algarismos, a compô-lo com fichas, e vice-versa."
Nós vemos claramente o "professor" aplicando os métodos de ensino de Pestalozzi que ele melhorou e completou!
Em 22 de outubro de 1843, Hyppolite menciona numa carta à Amélie, de Paris para Château du Loir: “Anexo está uma cartinha para Louise”. Infelizmente não temos o original desta cartinha que foi entregue por Amélie a Louise. Em 6 de novembro de 1843, Hyppolite escreveu para Amélie, de Paris para Château du Loir: "Beije minha querida Louise por mim e diga a ela que fiquei muito feliz com sua carta; mostrei-a a várias pessoas que ficaram muito satisfeitas."
Há outros elementos em uma carta de 16 de setembro de 1844, de Paris para Château du Loir, onde Hyppolite que fala da cama de Louise em sua residência em Paris, onde ele escreve: “Quanto a Louise, acho que ela aproveita bastante. Peço-lhe que cumprimente suas galinhas, as quais abraço de todo coração, e ela também.” Pode-se imaginar a menina vivaz no campo em Château du Loir, cuidando do galinheiro dos pais de Amélie. Em 27 de setembro de 1844, Hyppolite escreve: "Adeus, minha querida, abraça por mim minha boa pequena Louise, que, penso, se diverte de todo o coração."
Essas cartas não deixam nenhuma dúvida sobre o fato que Hyppolite Léon DenizardRivail e Amélie Boudet criaram e educaram uma menina chamada Louise, provavelmente adotiva, e a quem tinham dado o segundo nome de Jeanne Louise Rivail (nascida Duhamel), mãe de Hyppolite.
Mas essa alegria seria de curta duração. Em 29 de setembro de 1845, de Paris para Château du Loir, Hyppolite escreveu para Amélie: "Como você me dizia que se você não escrevesse para mim, seria porque Louise iria continuar melhorando, então espero que a melhora se confirmou: concebo tudo o que isso deve lhe causar tormento e fadiga, porquanto você precisava muito de repouso.” Os problemas de saúde da pequena Louise pareciam estar piorando.
Amélie retornou depois a Paris com a pequena Louise, e é numa carta do pai de Amélie (que desencarnou em 6 de julho de 1847 aos 79 anos) para Amélie, datada de 6 de dezembro de 1845, que apreendemos a morte da pequena Louise: "Eu não demorei para lamentar, minha querida Amélie, o evento infeliz que você anuncia na sua última carta; com o que você tinha escrito para nós e o que Mad. Gendron havia nos dito, eu esperava todos os dias receber essa má notícia: é muito triste e muito lamentável deixar a vida quando estamos apenas começando a aproveitá-la, enquanto outros que tiveram uma longa carreira poderiam terminá-la sem se arrepender tanto: como você me diz, não é da natureza do homem ser perfeitamente feliz, devemos nos contentar com a porção que nos é distribuída. Percebo o quanto isso deve ter afetado o Sr. Rivail, desejo que ele se recupere."
Consultamos os arquivos on-line do estado civil reconstituído de Paris, mas com a classificação pelo nome, não encontrei nenhuma Louise Rivail, nem Duhamel, nem Boudet, que morreu naquele período. Uma busca por data é necessária, e talvez possível nos microfilmes. Isso permitiria esclarecer qual era o nome dessa menininha, provavelmente adotiva.
Este episódio lança luz sobre o caminho difícil de Hyppolite Léon Denizard Rivail e Amélie Boudet no período antes da observação do fenômeno de mesas girantes, em maio 1855, que o fez declarar na Obras Póstumas: "Foi aí que, pela primeira vez, presenciei o fenômeno das mesas que giravam, saltavam e corriam em condições tais que não deixavam lugar para qualquer dúvida. Assisti então a alguns ensaios, muito imperfeitos, de escrita mediúnica numa ardósia, com o auxílio de uma cesta. Minhas ideias estavam longe de precisar-se, mas havia ali um fato que necessariamente decorria de uma causa. Eu entrevia,naquelas aparentes futilidades, no passatempo que faziam daqueles fenômenos, qualquer coisa de sério, como que a revelação de uma nova lei, que tomei a mim estudar a fundo."
Os espíritas sabem o que se seguiu: o trabalho magistral da Codificação Espírita, de Allan Kardec, que hoje desfruta, depois de mais de um século e meio, dezenas de milhões de admiradores em todo o mundo, e que, ao mesmo tempo, abriu todo um campo de pesquisa científica sobre o mundo espiritual e consolou tantos corações feridos.
Muito obrigado Allan Kardec, muito obrigado Amélie Boudet!
Legendas das fotos:
- Ilustração artística retratando Allan Kardec e sua esposa Amelie Gabrielle Boudet. Do acervo do CEI-Conselho Espírita Internacional. Apresentada em 2004 no Congresso Espírita Mundial Imagem copiada de:http://pt.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9lie_Gabrielle_Boudet…
- Carta do pai de Amélie na desencarnação de Louise
- Carta de 15-08-1843 de Aachen para Château du Loir.
- Carta de 20/08/1834 sobre a paternidade
- Carta de 15/08/1843, sobre aritmética.

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